Être un connard en milieu urbain : Episode 1

Sujet maintes fois abordé, le fait d’être un bâtard sans nom est un comportement socialement répréhensible.

En effet, être un crevard au quotidien est une solution pour qu’on arrête de vous casser les couilles, malheureusement certaines personnes, plutôt que de se dire « quel enculé » au calme, auront plutôt tendance à s’engager vers un conflit verbal, voire physique, selon votre degré de filsdeputerie.

Alors comment éviter ce genre de situation ô combien relou ? Ne vous inquiétez pas, j’ai quelques astuces simples qui vous éviteront ou vous sortirons de ces conflits avec le bas peuple. Pour cette première édition, nous allons étudier deux astuces très simples, que n’importe quel connard en herbe peut réaliser.


Première astuce de prévention : Porter des écouteurs ou un casque (encore mieux). En effet, pour la pléiade, certaines actions de putasserie peuvent être interprétées comme un manque d’attention.

Certes, il faut faire un investissement, mais les avantages sont nombreux, je m’explique. – Vous êtes tranquillou dans le bus, posé, les couilles bien au chaud, quand soudain, une horde de vieux débarque. En situation normale, l’usage voudrait que vous laissiez votre place à une de ces personnes, ne pas le faire serait mal vu.

MAIS, si vous avez des écouteurs et regardez a la fenêtre, vous pouvez ignorer cette convention sociale. Et oui, après tout, vous ne faisiez pas attention, vous n’avez pas vu Mme Michu, et a cause de votre musique de sauvage, vous ne l’avez pas entendu dire « excusez moi jeune homme ». Izi place assise – Izi life.

Le trick ultime ? Bâiller a profusion. L’aspect fatigué vous donnera des points de crédibilité supplémentaires. « Il est vraiment pas en pleine possession de ses sens » ou « c’est un junkie qui a fumé un tarpé, il doit pas trop faire gaffe au monde réel » se dira alors le chaland, vous excusant un manque de respect total envers le troisième age.


Si malgré tout quelqu’un venait a vous traiter de « malpoli » (selon le lieu, le terme peut varier de « malotru » a « putain de bâtard »), il y’a une technique spéciale.

Malheureusement, celle ci ne vous permet pas de vous extirper d’une situation casse-couilles, mais vous permet de vous retirer en bon fdp, et fout souvent les boules au camp adverse.

La parade ? Sourire. Je sais, être un enculé souriant, ça peut paraître inconcevable, mais c’est efficace.

Quand un individu lambda prend ses couilles en main pour lutter contre les incivilités, il veut du résultat.Or, sourire permet de clairement lui signifier que son avis, il peut se le mettre façon deeptroath au fond de son gosier. Et ouais, c’est pas aujourd’hui que tu seras le superman du bus/tram/trottoir/cul de ta sœur.

Avoir cet air mesquin et dédaigneux, tout en jouant l’ignorant sur ce qui vient de se passer, réduit a néant cet élan d’héroïsme et permet de sous-entendre : « La prochaine fois tu te tais et tu me laisses chill, boloss. »

Vous serez fiché comme connard, mais un connard qu’on laisse peinard, parce que « oh la la, il n’apprendra donc jamais la leçon ». Quand vous serez vieux, vous trouverez un moyen d’être un connard, et c’est tout ce qui compte dans la vie non ?


Voila, lâche tes comz, lâche ta haine : t’auras un ulcère, et ça sera toi le connard qui coûte de l’argent à l’Etat, on verra si tu fais autant le justicier.

PEACE. -Blacky.

2 réflexions sur “Être un connard en milieu urbain : Episode 1

  1. Sinon, si tu ne veux pas être subtil du tout et donc tu veux montrer ton niveau de filsdeputeri maximal, tu peux tenter un risky trick cheese all in de mes couilles sur ton front, en te levant et puis te ré-asseyant et enchainer sur le move bien connu des écouteurs/vision extérieure. De ce fait tu provoqueras le believe des vieux voulant une place assise et te donnera à toi une satisfaction qui te parcourra de haut en bas comme une mauvaise chiasse.

    /TARKICK/

Zobi Zobo : Lache ton com, jeune armadildo.